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mardi 30 août 2011

0 Asilah



Plages sauvages et poisson à gogo. Une médina colorée et de nombreux ateliers de peintres. La cité est entourée d’une muraille portugaise
Ville calme, située au bord de l’Atlantique à 40 km au sud de Tanger et à 40 km au nord de Larache, Asilah propose ses murailles portugaises, sa médina et ses ateliers d‘artisans et de peintres au visiteur.
La petite ville, sortie de l’anonymat grâce à son festival culturel plus que trentenaire, est la cité des peintres Meléhi, Ghailan et Ghraib entre autres. Les ruelles de la médina regorgent d’ateliers et de petites galeries. Les artisans d’Asilah sont également réputés pour les petits meubles en bois peints.1
La visite de la médina, le plus souvent très propre avec ses murs recouverts de fresques par des peintres de tous gabarits donnent un aspect plaisant aux ruelles. La médina, avec son palais Raissouni, un pirate de la fin du XIXème siècle,  se visite avant ou après un bon repas de salades et de poissons dans l’un des nombreux restaurants de la ville. La Casa Garcia (Réservation recommandée le week-end et en haute saison) est un must, avec la Casa Pépé et l’Espigon, ce dernier proposant une carte de produits frais à des tarifs plus économiques que les deux précédents. Ils sont tous les trois situés sur l’avenue qui longe la mer et le terre-plein qui aboutit au port de pêche. La visite de la ville est à éviter au cœur de la haute saison lorsque la ville double sa population passant de 45 à 100 000 habitants.1
Les plages sont l’autre attrait d’Asilah, mais même au cœur de la haute saison, elles ne sont jamais bondées sauf les week-ends. La plage de Briech, à 10 km par la nationale vers Tanger, est appréciable pour son calme et son petit restaurant Chez Renzo tenu depuis des années par une famille italienne. Spécialité : pâtes, pâtes, pâtes. Il existe également une plage au centre de la ville à gauche du port de pêche face à l’hôtel Al Khaima, assez grande pour accueillir beaucoup de monde même le dimanche.1
C’est aussi au sud de la ville sur la nationale en direction de Larache que se trouvent quelques belles plages. On accède à celle de Sidi Mghait par une petite piste qui passe à côté de la résidence de la famille Guerrand-Hermès qui y élève aussi des chevaux.1
Dormir à Asilah est possible et l’on peut éviter les petits hôtels du centre et opter pour l’une des deux maisons d’hôtes situées au sud de la ville. Dar Berbari (0662 58 80 13) tenue par Rachida réputée pour son calme et son côté champêtre et Dar Mounir (0661 285223) avec sa piscine et sa vue sur la mer, près de Sidi Mghait.1











Dans cette zone d'Asilah, les premiers signes du pouvoir sur la ville remontent à l'époque des Grecs et des Phéniciens.1
Par la suite les Arabes, les Portugais et les Marocains ont finalement occupé Asilah, jusqu'à nos jours, avec une autorité quelque peu Espagnole.1
L'Histoire d'Asilah est comparée et très similaire à celle du nord de l'Afrique.1
Apres la domination des phéniciens et des grecs sur le territoire d'Asilah, les Arabes s'y sont implantés en 712 après JC.1
Ils ont fait d'Asilah un port de commerce important.1
A cette époque, les plages et déserts d'Asilah attirent de nombreux artistes, poètes et littéraires...1
Après quelques siècles, au XVème, les Portugais conquièrent la ville d'Asilah et la transformèrent comme l'unique sortie de l'or saharien par la mer..1

Le Portugal a été le premier pays européen à s'affirmer sur ces terres, mais l'intérêt et l'ambition de Sebastián I du Portugal pour l'acquisition d'un territoire plus vaste, concrètement le Maroc, y a perdu en faveur des Marocains.1

Jusqu'au XX siècle, les espagnols se sont installes dans la zone d'Asilah, jusqu'à la reconquête par Moulay Ismail qui à convertit Asilah en ville Marocaine.1

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dimanche 21 août 2011

0 casablanca








Les historiens et archéologues établirent que les première traces de Casa en tant que cité datent de l'avant conquête arabe: ce qui constitue aujourd'hui les faubourgs ouest d'Anfa était la capitale d'un petit état berbère portant le même nom "Anfa" instauré quant à lui par la tribu des Berghouta.

   Les Almoravides,furent les premier à essayer de s'en emparer, mais sans succès. Et c'est seulement en 1188, que ce petit état tomba aux mains des Almohades. Une soixantaine d'années plus tard, ce sont les Mérinides qui reprirent Anfa, seulement, ceux-ci avaient un caractère trop faible face aux impétueux habitants de la cité, qui reprirent leurs activités habituelles: commerce et pirateries!

   Aussi, au 15ème siècle, le commerce se développait et Anfa commerça même avec certains pays européens en toute indépendance. Seulement, parallèlement à ces activités de négoce, les pirates d'Anfa acquièrent aussi de la renommée, ce qui porta atteinte bien sûr à la sécurité des échanges et irrita les Européens,et particulier le Portugal. Aussi, celui-ci organisa une expédition de 10 000 soldats et 50 navires, qui saccagèrent entièrement la cité!

   En 1515, ces même Portugais, se rendant compte du potentiel économique de la cité la reconstruisirent de nouveau, et l'activité y reprit de plus belle. Hélas, en 1755, la cité fut entièrement détruite de nouveau par un terrible tremblement de terre ! En 1770, le sultan Sidi Mohamed Ben Abdallah en visite dans la région, fut charmé par le site, aussi il ordonna la construction d'une ville fortifiée et d'un bastion. De nouveau, elle connut un essor mercantile et attira à ce titre, les marchands espagnols qui s'y installèrent. Seulement encore une fois,la ville fut entièrement décimée par une épidémie de peste!!

   En 1830, elle n'est plus qu'un petit hameau sans prétention de 600 habitants. Seulement, là aussi, elle commença à attirer les regards, et de nombreux marchands européens s'y installèrent. Elle se développa si vite qu'en 1860, elle devint le premier port du royaume, supplantant par là Tanger! Mais tout cela ne se fit pas sans danger, puisqu'elle attisa de plus en plus toutes les convoitises, et rapidement elle devint cosmopolite. Seulement, les Européens ne se contentent plus du commerce.
Ils participent même à la construction et au développement de la ville. Et en contrepartie, car il y a toujours une contrepartie, ils contrôlaient toutes les installations portuaires n'hésitant plus à se comporter en maîtres des lieux. Aussi,en 1907 des incidents anti-européens éclatèrent dans la ville, et les Français qui n'attendaient que ce prétexte occupèrent la ville militairement!
En 1909, le traité de protectorat est signé. Donc, on peut dire que c'est CASABLANCA qui attira les colons, mais comme nous le verrons plus tard c'est aussi elle qui les chassa!!

En 1912, Casa fit une heureuse rencontre, le général Lyautey fut nommé premier Résident Général de la République française au Maroc. Celui-ci fut charmé par la ville et totalement convaincu de son potentiel et du rôle futur qu'elle occupera dans le pays. Il décida envers et contre tous d'en faire le centre économique du royaume:il y aménagea, d'une part un grand port artificiel, et d'autre part les nouveaux quartiers résidentiels de style art-déco. Durant la 2eme guerre mondiale, la ville joua un grand rôle: elle fut le lieu des réunions secrètes des Alliés, du 8 au 10 novembre 1942 elle fut le théâtre de combats sanglants lors du débarquement américain, et surtout, elle accueillit  une rencontre historique et décisive,
puisque entre le 13 et le 24 janvier 1943, eut lieu la conférence d'Anfa. Elle réunissait le président américain Roosevelt, le premier ministre britannique Churchill et le général De Gaulle. Là, furent prises d'importantes décisions:le débarquement allié en Europe, l'invasion d'Italie, les conditions de la capitulation de l'Allemagne, de l'Italie et du Japon...

Bien que la paix fût revenue dans le monde après la guerre, le Maroc ne connaissait toujours pas le repos puisque le problème de la colonisation n'était toujours pas résolue : entre 1953 et 1955 le roi Mohamed 5 fut déposé et exilé par les autorités françaises, et le pays fût le théâtre de manifestations, émeutes et guérillas quotidiennes. Cela était encore plus spectaculaire à CASA, d'ailleurs ce n'est pas un hasard si la révolte populaire a eu pour point de départ cette ville!

En 1956, l'indépendance est proclamée, dès lors, le roi Mohamed 5, puis ensuite son successeur, sa Majesté le roi Hassan2, vont commencer la reconstruction et la modernisation du pays. Et bien sûr, CASA fut la première à bénéficier de cette entreprise.

Le développement de la ville s'accéléra et très vite, elle devient la ville leader du pays: D'un point de vu économique, elle est la deuxième place financière du continent après l'Afrique du sud. Son port est le premier du Maghreb. Il absorbe à lui tout seul 60% du trafic maritime du pays.

D'un point de vue politique, bien qu'elle ne joue pas un rôle prépondérant au niveau national, il en est autrement au niveau international. En effet, la ville a accueilli à plusieurs reprises de nombreuses réunions internationales politiques et économiques. D'un point de vue artistique, on peut dire que d'une part, Casa possède un charme particulier, de par son ensemble d'architecture art-déco, et d'autre part, elle connaît une effervescence culturelle et artistique. Ainsi, on peut citer à titre d'exemple la Villa des Arts , un véritable lieu de rencontres, de débats et de créations,où le public a accès, à 800 oeuvres artistiques des années 50 à
nos jours, à un espace audiovisuel, un centre de documentation....

Toutefois cette ascension n'est pas sans poser quelques problèmes: l'éxode rural ne cesse de s'accélérer, le pays lui même connaît un déséquilibre dû à cette forte centralisation économique au détriment des autres régions....

Alors CASA, sauras tu aussi relever ces défis?


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0 taroudannt


  Quelques paysages dans TAROUDANNT

 
  Vue de Taroudannt d'après d'un rempart!!!
 
Vue de taroudant devant la mosquée de Ferq-Lhbab!!



Taroudant est au XIe siècle la capitale d'un petit royaume. Annexée par les Almoravides en 1056, indépendante sous les Almohades, elle est détruite en 1306 par les Mérinides, connaît son apogée au XVIe siècle sous l'influence de Mohammed ech-Cheikh qui en fait sa capitale et une base pour ses offensives contre les Portugais installés à Agadir.
Elle devient alors un centre caravanier important, célèbre pour l'abondance et la qualité de ses marchandises : sucre, coton, riz, etc. Au XVIIe siècle, Taroudant se trouve sous la domination du royaume du Tazeroualt, la région située entre Tiznit et Tafraoute et, à ce titre, la cible privilégiée des expéditions militaires menées par les sultans alaouites.

artisana de taroudannt



Arab Souk Taroudant


Arab Souk Taroudant

Babouches Aab Souk Taroudant

 Arab Souk Taroudant

 Arab Souk Taroudant





Arab souk Taroudant


Comme toute la région, Taroudant souffre de la fermeture du port d’Agadir. Elle se replie derrière ses remparts jusqu'à en 1912 du rebelle El-Hiba qui fait de la ville le siège de sa résistance contre l’armée française jusqu'en 1913.

La population de Taroudant est réputée fière et frondeuse. En représailles, la ville grande partie détruite à plusieurs reprises. Le roi n'aurait jamais franchi ses portes par crainte de l'humeur rebelle de ses habitants. Taroudant est cependant connue pour son sens de l'accueil, l'amabilité de ses commerçants.
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0 Les pépites de l'arrière pays d'Agadir

Les pépites de l'arrière pays d'Agadir

L'oasis aux tortues
Idéalement, il faut accéder à ce petit coin de paradis par le nord, pourquoi pas après une rapide visite de la ville fortifiée de Tiznit. La descente encaissée vers cette vallée luxuriante annonce la couleur et une bien belle journée. Une rivière, une source fraiche et un bras du lac du barrage non loin promettent de délicieuses baignades en compagnie de petites tortues. Le cadre verdoyant, couronné de palmiers, est enchanteur. Sur le plan architectural, il n’est pas inintéressant de découvrir un vieux souk abandonné, qui a encore fière allure malgré les dégâts des pluies récentes et surtout un agadir encore bien conservé qui domine une gorge jonchée d’arganiers. 
 
La source perdue aux citronniers
Non loin de Taroudant, cette excursion au pied de l’Anti-Atlas s’adresse à ceux qui n’ont pas peur de tremper leur chemise ! Selon votre rythme, une marche d’une bonne heure est nécessaire pour remonter le lit d’un oued dans une belle gorge insoupçonnée depuis la plaine du Sous. Dans un cul de sac, une source pérenne offre un point de baignade possible dans un cadre on ne peut plus paisible. Le retour se fait par les jardins remplis de citronniers et sur des canaux d’irrigation dans un cadre on ne peut plus bucolique. Les hameaux du coin offrent en outre encore un bel exemple d’architecture traditionnelle.

La route des agadirs
Un mal pour un bien… La transformation d’un axe nord-sud de l’Anti-Atlas de piste en route rend du coup une région riche en agadirs prestigieux accessibles sur la journée. Le terme d’ « agadir », souvent méconnu, désigne un grenier fortifié (construction typiquement berbère), généralement élevé sur un promontoire , composée de rangées successives de greniers, parfois sur plusieurs étages, destinés à abriter les récoltes des villageois et à protéger hommes, bêtes et biens en cas de menace de pillage. Les agadirs foisonnent dans l’Anti-Atlas principalement, mais peu restent encore en bon état ou utilisés. Ainsi, après avoir escaladé en 4x4 les contreforts septentrionaux de cette chaîne de montagnes, particulièrement beaux en février lorsque fleurissent les amandiers, on accède à plusieurs agadirs à étages visitables à son aise, où il est amusant de se perdre dans le dédale des couloirs et des différents niveaux. L’on approche une population certes déjà habituée à accueillir des touristes mais qui vit en majeure partie comme il y a plusieurs centaines d’années, à ceci près que la déforestation et le réchauffement climatique ont rendu la vie encore plus austère. Une journée de découverte à aborder avec toute la patience orientale de rigueur, les gardiens des agadirs n’étant pas toujours présent.
 
La route du miel, les ruchers d’Inzerki
Le plus grand rucher collectif traditionnel au monde  s’atteint au terme d’une approche en 4x4 par une piste étroite. Dans des champs où abondent de nombreuses plantes aromatiques, reliant le passé au présent, ce rucher a été transmis d'une génération à l'autre depuis sa construction au XIXème siècle. On entreprend ensuite une ascension en lacets par une piste un peu vertigineuse pour accéder à un plateau d’altitude (où l’on cultive essentiellement l’orge, où ça sent bon le thym sauvage qui pousse à foison ici), lieu propice pour pique-niquer puis boire un thé en compagnie des paysans berbères qui ne connaitront pas de sitôt le passage d’autocars remplis de touristes pressés…

Les palmeraies de Tinkert et la vallée du Paradis, sous un autre angle…
Imouzzer, excursion majeure des agences basées à Agadir. A l’entrée comme à la sortie, des dizaines d’échoppes à souvenirs canalisent votre attention, agressent tous vos sens et achèvent de vous convaincre que ces quelques filets d’eau ténus et hyper photographiés qui n’en valent pas la chandelle (5 mois sur 12 de l’année, en saison sèche). Et pourtant la région est belle et fort scénique, mais il faut savoir l’aborder différemment. En contrebas des cascades d’Imouzzer s’en trouvent d’autres dans un cadre bien plus naturel et sans aucune boutique : c’est là qu’il faut s’arrêter ! Dans la Vallée du Paradis, il est préférable de faire halte à l’un des sentiers de randonnée, prendre du temps et se donner un peu de peine pour découvrir à pied le cœur des gorges. Après 1 heure de marche sous un soleil de plomb parfois, la récompense est de taille : baignade dans ces gueltas formés par l'oued, au fond d’un canyon. Quiétude garantie à seulement 40 km d'Agadir !

 
Escapade sur la côte sauvage
Entre de vieilles constructions berbères dans l’arrière-pays roudani et un bord de mer sauvage où naissent les premières dunes à quelques kilomètres à peine d’Agadir, il n’y a qu’un pas que vous allez franchir en notre compagnie ! Il est rare qu’un agadir (ancien grenier fortifié) soit bâti en-dessous du village, ce qui est ici le cas. Les agadirs foisonnent dans l’Anti-Atlas principalement, mais peu restent encore en bon état ou utilisés. Dominant un large oued et des collines d’arganiers à perte de vue, la visite de l’agadir d’Innoumar sort des sentiers battus et constitue un vrai arrêt dans le temps. Les greniers, montés sur plusieurs étages, sont encore bien conservés et donnent un bon aperçu de ce que pouvait être la vie paysanne au temps pas si lointain des grands caïds. Faute de pouvoir vous rendre dans le vrai désert, vous apprécierez certainement cette escapade sur la côte atlantique avec un peu de conduite 4x4 sur sable mou, de balade sur des dunes de sable fin et une trempette rafraichissante dans l’Atlantique.



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1 L'artisanat marocain

L'artisanat marocain occupe partout une place de premier plan. Les précieux manuscrits de la bibliothèque royale ou ceux de la mosquée Qarawiyyin témoignent d’un art remarquable de la calligraphie. Les bijoux en or et en argent sont finement travaillés. Les céramiques anciennes (poterie vernissée ou faïence émaillée) présentent des décors constitués de fleurs et d’arabesques monochromes, généralement bleus, ou polychromes, aux tons bleus, bruns, verts et jaunes. Celles de Fès sont particulièrement renommées. La richesse de ce patrimoine marocain ne doit pas laisser dans l’ombre l’extraordinaire variété de l’artisanat marocain : poterie, travail du bois, maroquinerie, confection, travail des métaux, vannerie, assemblage de tapis et de couvertures. Les artisans marocains, que ce soit en milieu rural – essentiellement berbère – ou dans les villes – ils sont organisés en corporations dans les cités -, font preuve d’un savoir-faire et d’une habileté remarquables.

L ’ artisanat fait partie du patrimoine national marocain. Il est la formule d ’ un art principalement populaire maintenu au cours des décennies, conçu dans les matières d ’ origine locale, au service de la vie quotidienne. L ’ Artisanat marocain est sans doute le plus riche et le plus vivace de tout de Maghreb, il fait appel à tous les matériaux accessibles et disponibles: argile, laine, bois, cuir, métaux… L ’ assemblage de ces matériaux variés et la diversité des formes et des couleurs font que l ’ on aura l ’ embarras du choix devant des articles portant souvent un label de haute qualité.









Le tapis est un ouvrage textile décoratif, tendant un mur ou recouvrant un meuble ou le sol tissé manuellement, dont le décor est produit par des fils teintés de trame tassés de manière a cacher les fils de chaînes.
Carrefour des civilisations et terre de rencontre, le Maroc a été de tout temps réputée pour ses tissages. Grâce a la diversité ethnique de ses habitants berére, arabe, africaine, musulmans d’Espagne, le Maroc est devenu l’un des leaders au monde dans la tapisserie.


Dans les différentes villes du Maroc, vous pouvons trouver des tapis de toutes formes et de toutes couleurs liés au style traditionnel de telle ou telle ville du maroc.

Ceux de Rabat, les plus célèbres au Maroc, ont d’habitudes sept couleurs et sont couverts de dessins aux significations magiques.

Ait ouaouzguit : ce tapis appartient a la tribu de la région de Taznaght, c’est le tapis du haut-atlas par éminence. Ils sont travaillée sur la laine du mouton et arrivent, le plus souvent, des motifs géométriques a losanges et de couleurs très variées.

Glaou : Sont très fins, est caractérisé des bandes nouées et de bandes tissées structurées en fenêtres

Akhnif : résulte d’un tissage type tapisserie a l’image du kulim oriental

Bousbaa-chichaoua : est originaire de la ville de chichaoua a quelques kilomètres de Marrakech, dont la particularité de leurs style est le mélange de laine et de poils de chèvre.

Les tapis berbères : se reconnaissent parce qu’habituellement ils sont de laine longue et a points noués avec une petite préférence pour le rouge obtenu par la racine de la garance. D’autre type de tapis sont les Zemmoure, les Beni Ouarain, les Zain, les Marmoucha.

 


Les riads sont des jardins d’inspiration andalouse. Fleurs et plantations sont entourées d’allées surélevées de vingt centimètres réalisées en général en bejmat, zellige et marbre. Le jardin contient des arbustes, diverses plantes odorantes comme le jasmin, le galant de nuit, le cyprès, la rose…, des plantes grimpantes comme la vigne, le lierre et des arbres imposants tel le palmier, le dattier, l’olivier. Parfois, ces jardins - au centre d’une fortification militaire - égaient une composition architecturale sévère et lui apportent la fraîcheur et l’oubli de la vie extérieure.

Sous l’influence de la pensée musulmane, les riads sont considérés comme un reflet terrestre du paradis. En contraste avec d’immenses espaces arides, le jardin obéit à un plan rigoureux avec des allées au tracé géométrique et des canaux qui alimentent une abondante végétation d’arbres, mais aussi des fleurs soigneusement disposées. Les riads sont l’image même de l’opulence et des privilèges des personnes de haut rang. Les moins fortunés néanmoins s’attachent également, dans la mesure de leur moyens, à toujours garder dans leur demeure un contact avec la nature.

Au centre du patio, autour d’une vasque d’eau, on trouve quelques orangers et quelquefois de simples pots de basilic..

En outre, les riads représentent symboliquement un trait commun à l’ensemble de l’Islam. Le culte des jardins a exercé une influence certaine sur les arts décoratifs : copie d’architecture paysagère, le tapis s’inspire de l’exubérance végétale.

Tadelakt



Tadelakt est une finition " haute gamme " à base de chaux. Est utilisé à l'origine dans les salle de bain ( spa et hammam ) des Bâtiments de prestige ( Hôtel, Riad, Villa et Appartement de Lux ), le tadelakt est particulièrement adapté pour les finitions dans les pièces humides aussi bien en revêtement mural ( enduit et stuc ) que pour réaliser des espaces douche voir mêmes pour le revêtement des vasques et baignoires de votre conception ( Tadelakt Marocain : Tadelakt de Marrakech ou Tadelakt de Fès ).
La pose du tadelakt sur tout support poreux demande méthode savoir faire afin de le rendre lisse et étanche. Béton Ciré,
poli au galet et à l'eau savonneuse, c'est un enduit " fermé " et étanche.


le salon marocain




le salon marocain a un rôle majeur, témoin de l'hospitalité marocaine. Les maisons sont toujours ouvertes aux visiteurs, invités à prendre place dans le salon, après s'être déchaussés. On ne foule pas un tapis marocain avec ses chaussures. Composé de banquettes disposées autour d'une table basse, le salon marocain est un haut lieu de partage. Loin de l'agitation des rues, on y discute, boit le thé, fait des affaires. Souvent très coloré, les styles de salons marocains varient d'un intérieur à un autre. Sobres, réalisés dans des matériaux nobles, tel du bois, ils peuvent aussi se réveler très kitch, plein de dorures et de revêtements brillants. Il y en a pour tous les goûts !
 

le thé marocain


Le thé à la menthe est La boisson nationale au Maroc, aussi, il me paraissait impératif de dédier le premier article de cette rubrique à cette boisson. Les Marocains y vouent un véritable culte, je dirais même qu'elle est un véritable rituel, cérémonial, et on apporte beaucoup de soin à sa préparation. D'ailleurs, dans chaque famille, on trouve "un moul atai" le maître de thé, le spécialiste dont le thé ne ressemble à aucun autre! Il est souvent sollicité dans les réunions familiales à la fin du repas: il parait alors tout naturel de terminer le repas par ce symbole de convivialité! Alors tout le monde se presse autour de lui, on guette avec une grande attention tous ses gestes : on découvre avec stupeur que sa préparation n'a rien de particulier et pourtant son thé ne ressemble pas aux autres!!

Par ailleurs, l'importance du thé dans la société marocaine se remarque aussi à travers l'abondante littérature qu'il a inspiré, ainsi on peut citer à titre d'exemple "le poeme du thé" de Abdessalam Zemmouri.
 

la poterie marocaine


Née de la terre et façonnée par des artisans, la poterie marocaine s’est toujours distinguée par sa modestie, sa sobriété et sa fonction utilitaire. Depuis des siècles, la fabrication des objets en argile n’a pas changé tout en respectant les mêmes étapes, et un long processus de fabrication, les objets de la poterie nécessitent plusieurs techniques. Les potiers qui font perdurer les techniques de cette fabrication, préparent la pate, humectent l’argile, le façonnent, caressent et touchent dans tous les sens pour enfin aboutir à une forme. En s’armant d’un tour constitué de deux plateaux circulaires autour d’un axe de bois, L’objet est ainsi travaillé sur le premier plateau alors que le potier fait mouvoir le disque inférieur pour donner la vitesse nécessaire à la fabrication. Les éléments fabriqués sont ainsi embellis par une multitude de motifs. Une fabrication traditionnelle qui porte
les empreintes ancestrales voyageant au fil du temps de génération en génération.
 
Le caftan (alqaftane) en langue arabe : costume ancestral datant de la civilisation gréco romaine, il a connu à travers le temps plusieurs remaniements. Certes, le principe du vêtement traditionnel ample est resté toujours le même, relatant le côté aisance et majesté.

A l'origine, seuls les sultans et leurs épouses avaient le privilège de se procurer un vêtement aussi onéreux, vu que les artisans couturiers passaient des mois à le façonner, à le broder, à le perler à la main, dans des tissages nobles et avec du fil d'or et d'argent.

Que dire d'un héritage qui a su perdurer dans le temps et malgré toutes les invasions.
Le caftan est apparu au Maghreb au 3ème siècle après JC avec l'implantation

des arabes, a été cordialement adopté dans les enceintes des palais, se faisait remodeler suivant les monarchies qui se succédaient, tantôt près du corps, cousu dans des tissages légers et soyeux, épousant parfaitement les formes du corps, tantôt ample, court, travaillé dans des tissages plus épais.
Ce costume ancestral s'est largement développé, épanouit au 21ème siècle. On le voit dans tous les foyers maghrebins, dans des tissages plus ou moins coûteux, stylisé avec des découpes ralliant tradition et modernisme, mettant la femme sur un piédestal relevant sa toilette et lui conférant l'allure de la princesse de rêve.

Les caftans présentée dans cette galerie, sont cousus par des maîtres artisans dont je salut particulièrement les grandes vertus qui sont la patience et le courage de tout façonner, tout broder et tout perler à la main. Ce n'est guère de l'artisanat, c'est de l'art et dans l'artisanat, il y a le mot ART.







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0 souss-massa-daraa

 


Vision 2020- Lancement du projet de réhabilitation des kasbahs Le projet cible dans un premier temps la région de Souss-Massa-Drâa.


Les kasbahs du Maroc s'apprêtent à livrer leur mystère. Le projet de mise en valeur de ce patrimoine touristique a été lancé officiellement, vendredi dernier à Ouarzazate, en présence des ministres du Tourisme et de la Culture.

Le lancement de ce programme vient donc concrétiser l'un des six piliers de la Vision 2020, celui baptisé «Patrimoine et héritage» ayant fait l'objet d'une convention signée lors des dernières Assises du tourisme à Marrakech. Doté d'une enveloppe de 400 millions de DH, le projet cible dans un premier temps la région de Souss-Massa-Drâa, dans le périmètre d'Ouarzazate, Zagora et Errachidia. Il sera piloté par une structure créée à cet effet, en l'occurrence la Société marocaine de valorisation des kasbahs (SMVK), dont le capital est détenu à parts égales par Madaëf (filiale de la CDG), la Société marocaine d'ingénierie touristique (SIMT) et le groupe Akwa. Sur les centaines de kasbahs recensées dans la région du Sud, la grande majorité est détériorée pour des raisons climatiques, sociales (exode rural), historiques et tribales. Les interventions opérées jusqu'ici sur ces actifs ont été ponctuelles et isolées.2

La disparition de ces monuments construits de matériaux locaux et naturels (terre cuite, bois, etc.) constituerait non seulement une perte irréparable pour le patrimoine historique et artistique du pays, mais également une perte immense pour le secteur touristique et, au-delà, pour l'économie nationale. Pour remédier à cette situation, la SMVK a lancé en mai 2011 un premier appel à manifestation d'intérêt auprès des propriétaires de kasbahs de la région d'Ouarzazate, Zagora et Tinghir. Les unités sélectionnées seront ainsi transformées en hôtels destinés aux touristes appréciant la découverte et à la recherche d'authenticité et d'exotisme
Le projet d'Ouarzazate s'inspire des dernières tendances du tourisme culturel dans le reste du monde. En effet, les études démontrent que ce segment a connu un fort développement et représente aujourd'hui environ 35% de la clientèle touristique à l'échelle internationale.
De par sa nature, le produit culturel est prisé par une clientèle qui dispose d'un fort pouvoir d'achat, ce qui se traduit par des dépenses significativement élevées par rapport aux autres segments.
Cette expérience innovante au niveau national compte également capitaliser sur l'expertise et le savoir-faire développés dans d'autres pays. Les exemples les plus éloquents sont ceux des Paradores en Espagne et des Pousadas au Portugal. Les unités d'hébergement se situent généralement dans des lieux chargés d'histoire, comme des bâtiments historiques, des couvents ou des palais, tous réhabilités en établissements hôteliers. Il s'agit de réseaux d'établissements hôteliers offrant une qualité de service de haut niveau, tant sur le plan de l'hôtellerie que sur celui de la restauration.1

La ville d'Ouarzazate se trouve au cœur de la Vision 2010. Outre la convention dédiée à la création de la Société de valorisation touristique des ksours et kasbahs, la deuxième convention du projet «Ouarzazate destination carbone neutre en 2015» cherche à donner un label à cette destination qui devra loger un complexe d'énergie solaire de 500 MW. D'autre part, et dans le cadre de la nouvelle politique d'aménagement territorial de l'offre touristique définissant huit destinations, la région «Atlas et Vallées» est ancrée sur Ouarzazate, les vallées et les oasis ainsi que sur le Haut Atlas. Elle se positionne comme la destination phare de l'écotourisme et du développement durable méditerranéen. Le nombre de touristes devrait s'établir à 1,9 million, pour des recettes voyages de 13 milliards de DH et un PIB touristique direct de 13,1 milliards de DH

Par Wadie El Mouden (Ouarzazate) | LE MATIN
Source: lematin.ma

 


10 Choses Inconnues De Marrakech



De par sa grandeur, son histoire et sa situation exceptionnelle, Marrakech est une ville qui compte tant de chose à explorer et à découvrir. Un véritable voyage dans le temps et la contemplation d’une culture unique attendent tous ceux qui y font une halte.

La médina de Marrakech, la ville ancienne dont l’architecture repose encore sur les structures anciennes, est une merveille immanquable à visiter. Datant du XIe siècle, cette médina qui s’étend sur 600 hectares est aussi classé comme la médina la plus vaste du Maroc et de toute l'Afrique du Nord. A l’intérieur, un concept urbanistique qui a gardé son authenticité depuis sa création est à voir, accessible depuis ses ruelles étroites et qui s’ouvre vers des marchés populaires accueillants.

Les remparts de la vieille ville de Marrakech, le campement militaire de Qsar El Hajar ou le marché à l’intérieur de cette grande médina marquent aussi les heures de gloire de des Almoravide depuis le XIIème siècle. Le plus ancien jardin de Marrakech, les jardins d’Agdal, qui a été conçu depuis cette même époque est aussi un endroit agréable à voir, un site qui n’a pas perdu sa splendeur malgré les siècles qui se sont écoulées. Les ruelles de la médina, devenus une véritable attraction touristique avec divers quartiers thématiques accueille plus de 40.000 artisans.

Marrakech est aussi une ville qui compte de nombreux monuments et lieux attrayants comme Medersa Ben Youssef, un joyau architectural construit en l’an 1570 qui sert aujourd’hui d’école coranique, la fontaine chrob ou chouf, une fontaine réalisée au début du XVIIe siècle. Les lieux de culte de cette ville sont aussi tout aussi anciens et conçus avec soin comme la mosquée de la Koutoubia (XIIe siècle), la mosquée El Mouassine ou encore la mosquée aux pommes d'Or (XIIe siècle).

Pour ceux qui préfèrent juste se relaxer, les spa et les hammams de Marrakech leur offrent un grand choix d’établissement de qualité. D’ailleurs, comme dans tant d’autre pays, les hotels Marrakech proposent aussi ce type de facilité selon leur nombre d’étoile. Les amateurs de sport trouveront aussi leur bonheur dans cette ville en faisant une halte au golf chez Royale Golf ou en se bronzant sur la plage d’Oasiria Beach.

Il est aussi possible de découvrir Marrakech et les contreforts de l’Atlas du ciel par ULM biplace. Associer son séjour à la découverte d’établissement de rêve y est aussi possible. L’architecture de bon nombre d’hotel Marrakech constitue en effet de véritables chefs-d’œuvre qui décorent à la fois la ville et l’illumine dans la nuit. Et après avoir admiré l’intérieur de la ville, à 35 kilomètres de là, la vallée de l’Ourika, le premier jardin biologique de plantes aromatiques et médicinales du Maroc est un véritable sanctuaire de toute beauté. La nuit, des clubs comme « Le Pacha de Marrakech » ouvrent la voie vers la découverte d’une facette encore plus amusante de cette cité marocaine.
Par David Dupont -

Sur l'auteur: David Dupont est un consultant dans le domaine du tourisme
Source: articlonet.fr

 


Tourisme : La Vision 2020 en marche


La Vision 2020, présentée le 30 novembre dernier à Marrakech devant le Roi Mohammed VI, se fixe comme objectif de doubler la taille du secteur touristique, hissant ainsi le Maroc parmi les 20 premières destinations touristiques mondiales.
Selon un communiqué du Département du Tourisme, huit nouvelles destinations touristiques vont naître dans le cadre de la Vision 2020, 200.000 nouveaux lits touristiques vont être créés à travers le Royaume et les arrivées de touristes étrangers vont être doublées.

Le pays compte multiplier par trois le nombre de voyageurs nationaux alors que les recettes touristiques vont être portées à 140 milliards de dirhams (MMDH) en 2020, soit une somme cumulée sur la décennie proche de 1 000 milliards de dirhams.
La Vision 2020, présentée devant le Souverain par Yassir Zenagui, ministre du Tourisme et de l'Artisanat, est la stratégie de la régionalisation touristique, de la qualité et du développement durable, souligne le communiqué.

Elle a été conçue sous l'impulsion de SM le Roi pour mettre en valeur chacune des régions du Maroc, et pour mettre en place un tourisme respectueux de l'environnement.
Le développement durable est en effet un des grands axes de la Vision 2020, précise le Département du Tourisme, ajoutant que le tourisme marocain prendra en compte la préservation des ressources naturelles, le maintien de l'authenticité socioculturelle des régions et le développement et bien être des populations locales.

Des "éco-territoires" vont émerger et seront de véritables vitrines du Maroc en matière de développement durable, souligne le communiqué.
La vision 2020 va jouer un rôle important dans le processus de régionalisation avancée dans lequel le Royaume est engagé, en adoptant une démarche novatrice et en s'appuyant sur 8 territoires.
Ces territoires présentent une cohérence touristique, une attractivité et une masse critique nécessaires pour un positionnement international. Ainsi, chaque territoire, doté d'un positionnement et d'une ambition spécifiques, fera l'objet dans les prochains mois de l'élaboration d'une feuille de route précise.

Tout ceci en étroite concertation avec l'ensemble des acteurs locaux ( élus, professionnels, société civile et acteurs publics), selon le Département du Tourisme qui précise qu'un effort particulier sera fait pour développer une offre d'animations culturelles et de loisirs de rang international, à même de renforcer l'attractivité de nos destinations touristiques.

Six grands projets structurants, impulsés et soutenus par l'Etat, les régions et le secteur privé, seront mis en place : le programme Azur 2020 (en continuité avec le plan Azur), le programme Patrimoine et Héritage, qui vise à faire rayonner l'identité culturelle du Maroc et le programme Eco&Green, qui a pour objectif de valoriser des espaces naturels préservés d'exception.

Il s'agit aussi du programme Animation et Loisirs (enrichir l'offre touristique hô telière et la rendre plus compétitive), le programme Niches à forte Valeur Ajoutée (positionner le Maroc comme destination de rang international sur le Bien être) et le programme Biladi (une des grandes priorités de la Vision 2020 avec la réalisation des 7 stations initialement prévues dans les régions les plus prisées par nos concitoyens).

Haute Autorité du Tourisme
Un des grands facteurs clé de réussite de la vision 2020, au regard des différents enjeux qu'elle devra relever (transversalité du secteur-régionalisation-durabilité), dépend de la capacité du tourisme à mettre en place une nouvelle gouvernance du secteur, note le communiqué.
Une Haute Autorité du Tourisme va être créée : c'est une instance publique-privée associant les régions, qui aura pour mission de garantir la cohérence des stratégies nationale et régionales, de coordonner, suivre, et évaluer leurs mises en œuvre.

Pour matérialiser la démarche d'aménagement intégrée des territoires, des Agences de Développement Touristiques seront créées parallèlement. Elles auront pour principales missions de suivre l'exécution des feuilles de route régionales, de développer l'attractivité des destinations et de piloter les projets stratégiques pour garantir l'efficacité de leur exécution.

Ces Agences deviendront l'interlocuteur unique sur toutes les questions liées au tourisme, et seront de véritables plateformes de concertation. Elles bénéficieront de tout l'appui, expertise et compétences des instances nationales en charge du tourisme.
Cette stratégie ambitieuse devra orienter les flux d'investissements vers les nouvelles destinations tout en développant de nouveaux produits sophistiqués.

Elle nécessitera une forte mobilisation de ressources financières nationales et internationales.
La Première mesure phare est la création d'un Fonds Marocain pour le Développement Touristique (FMDT), qui concrétise d'une part l'engagement volontariste de l'Etat auprès du secteur dans son ensemble pour stimuler une forte dynamique d'investissement à même d'accompagner la réalisation des grands chantiers de la Vision 2020, et d'autre part met en place un partenariat durable avec des Fonds Souverains de pays amis disposés à soutenir ce programme d'investissement.

Ce Fonds, financé par l'Etat et le Fonds Hassan II pour le développement économique et social pour une enveloppe de 15 MMDH, aura pour objectif une capitalisation de près de 100 MMDH, avec les fonds de pays amis.
La deuxième mesure phare, des primes seront mises en place pour soutenir l'investissement et l'orienter vers les zones moins développées ou émergentes.

Enfin, la troisième mesure phare marque l'engagement du secteur bancaire et porte sur la mobilisation d'une enveloppe de 24 MMDH de financement bancaire pour les projets considérés comme stratégiques dans le cadre de la Vision 2020, notamment les projets Azur, et répondant à des conditions d'accès pré définies dans un cahier des charges convenu.
MAP
Source: maghress.com

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0 le maroc

Couleurs contrastées, paysages multiples, reliefs saisissants, étendues infinies et climats diversifiés se sont donnés rendez-vous au Maroc. Cet environnement unique donne toute sa valeur à la culture millénaire du pays et à ses villes impériales qui ont gardé leur authenticité tout en proposant le meilleur confort à leurs visiteurs. Le Maroc dispose d'atouts naturels conséquents et d'un patrimoine culturel riche et diversifié. Pas étonnant dès lors que le tourisme soit devenu une priorité économique du pays. Le Maroc a voulu mettre en place une stratégie de développement volontariste. Si tout le monde connaît le lancement de plusieurs projets d'envergure dans le domaine des infrastructures hôtelières sur la côte atlantique, l’effort a également été mis sur le circuit culturel des villes impériales. Le troisième domaine touristique, plus sportif, celui des randonnées, treks, circuits en montagne ou dans le désert connaît actuellement un essor fulgurant.
Le Maroc ambitionne de développer le tourisme à grande échelle. Objectif, porter la contribution du secteur au PIB à 20 %. Le pays s’en donne les moyens. Des stations balnéaires nouvelles voient le jour. Des cités à la frontière entre montagne et désert comme Ouarzazate se voient dotées d’un aéroport international. Des aménagements touristiques se développent dans des grandes villes comme Tanger ou Marrakech.
    * Les lieux touristiques les plus prisés du Maroc
    * Le potentiel touristique diversifié du Maroc
    * Les nouvelles tendances
    * Le tourisme du désert
    * Le tourisme rural
    * La croisière au Maroc
LES LIEUX TOURISTIQUES LES PLUS PRISES DU MAROC
Parmi les lieux les plus visités, Marrakech se trouve dans le peloton de tête. Ville impériale aux dix siècles d’histoire, lieu de tourisme par excellence doté d’un aéroport international, Marrakech a su garder son authenticité. Les nombreux monuments de sa Médina, l’animation de son souk et de la célèbre place Jemma El Fna, ses jolies riads ainsi que ses habitants hospitaliers et chaleureux font la réputation de la ville.1
Fès a la réputation méritée de capitale spirituelle et intellectuelle du Maroc. Sa médina classée par l’Unesco, son université al Quarawine, la plus ancienne du monde arabe sont des lieux qui marquent les esprits. La visite des ruines romaines du Volubilis, non loin de Fès complètera cette immersion culturelle.1
Au sud-est de Marrakech, Ouarzazate est la porte de la montagne et du désert. On peut y accéder facilement par les lignes régulières aériennes. Point de départ pour la célèbre vallée du Draa, pour des excursions en montagne ou dans le désert, à pied en 4x4 ou en chameau, Ouarzazate est connue pour la beauté de ses paysages désertiques. Ceux-ci attirent les cinéastes du monde entier. A leur intention, Ouarzazate a créé des studios de cinéma qui ont accueilli des films et des acteurs prestigieux.1
Agadir, Al Hoceima et Essaouira font partie des stations balnéaires les plus en vogue. Le climat océanique dont elles bénéficient amène de la fraîcheur en été et tempère les rigueurs de l’hiver. On peut venir toute l’année sur les longues plages de sable fin de ces stations dotées d’un riche parc hôtelier. Les vents réguliers seront l’occasion de pratiquer le windsurf ou les activités de voile.1
LE POTENTIEL TOURISTIQUE DIVERSIFIE DU MAROC
La beauté et la diversité des paysages permettent à chaque région de proposer une offre différente pour séduire les touristes. Les côtes attirent le tourisme balnéaire, le centre le tourisme culturel, les reliefs les randonnées et les treks, le sud les excursions dans les vallées et le désert. Dans toutes les situations cependant, c’est l’émerveillement et le bien-être qui est au rendez-vous pour le visiteur.1

Tourisme balnéaire et tourisme culturel au Maroc ont souvent été présentés comme concurrentiels. Selon les saisons et les années, l’un prédomine un temps, l’autre reprend la primeur un peu plus tard. Fait nouveau et aboutissement d’initiatives locales, le tourisme du désert, du bivouac et des méharées connaît un succès croissant par l’effet des recommandations, du bouche à oreille, d’Internet. Il enrichit indéniablement le potentiel touristique de tout le pays et l’économie du Sud. Les retombées de ce nouveau tourisme, si elles ne sont pas immédiatement économiquement quantifiables sont au moins culturelles : c’est en effet la préservation de toute la culture d’une région, qui peut se voir dotée de moyens nouveaux, qui est en jeu.1
Le tourisme est essentiellement européen, avec une prédominance française. Les espagnols, les suisses, les allemands et les autrichiens viennent de plus en plus nombreux, ainsi que les touristes venus du nord de l’Europe. Les portugais commencent à venir à la rencontre d’une partie de leur histoire, les italiens commencent à découvrir les paysages marocains. Les touristes du continent américains viennent au Maroc, mais plus éloignés, sont moins nombreux.1
LES NOUVELLES TENDANCES
Les nouvelles tendances du tourisme marocain rejoignent celles qui prévalent partout ailleurs. On assiste à un étalement de la saison touristique. L’été n’est plus le seul moment de fréquentation. Le flux touristique du printemps le dépasse dans certains endroits, dans d’autres comme au Sud, le début de l’automne semble être la période privilégiée des visiteurs. Alors que le tourisme balnéaire et le tourisme culturel confirment leur prédominance et même leur croissance, des formes nouvelles de vacances apparaissent : montagne, désert, randonnées, treks, méharées, circuits 4x4 sont désormais régulièrement proposés et choisis. Le tourisme de randonnée en montagne: du Maroc L’essor du tourisme sur la côte atlantique n’a jamais effacé le tourisme en montagne. Celui-ci connaît une croissance certaine, offrant une gamme étendue de possibilités. Des pratiques traditionnelles attirent les marocains dans certains massifs montagneux, les sports d’hiver se pratiquent à Ifrane, la vallée de l’Ourika voit se développer la construction de résidences secondaires.1
Mais c’est plutôt la demande spontanée des visiteurs européens qui a créé et soutenu l’activité du tourisme en montagne. Les itinéraires de grande randonnée du Moyen Atlas et des massifs dominant Marrakech ou Béni Mellal sont reconnus et font partie des treks internationaux en vogue. Le Club Alpin Français, à travers sa section marocaine, détient un nombre de refuges non négligeables dans le massif du Toubkal qui reste le lieu le plus fréquenté. Le Maroc a pris en compte cette demande et a ouvert le Centre de Formation aux Métiers de Montagne qui a déjà formé plusieurs accompagnateurs de moyenne montagne, des alpinistes et des responsables de gîtes ruraux et gardiens de refuges.
LE TOURISME DU DESERT
C’est le tourisme émergeant du Maroc, promis à un bel avenir. Là encore, c’est la demande spontanée internationale qui a amené les marocains à organiser ce type nouveau de tourisme. Ouarzazate, n’offrait que quelques lits touristiques il y a peu. Ce sont désormais plus de 6000 lits qui sont disponibles en permanence, qui permettent d’atteindre presque le million de nuitées par an. Ce tourisme est intéressant à plus d’un titre. D’une part, il satisfait les touristes en recherche de valeurs nouvelles et authentiques, d’autre part il permet la réhabilitation et sans doute la sauvegarde du patrimoine local, notamment celle des maisons fortifiées construites en pisé, montant la garde le long des vallées ou au sommet des montagnes. Les marocains de Zagora et Ouarzazate se sont organisés par eux-mêmes, utilisant ici une parcelle héritée dans la palmeraie, aménageant là des bivouacs avec des tentes de nomades, ou encore en achetant des chameaux et des 4x4. Ils se sont regroupés en association pour présenter aux autorités locales et aux ONG un seul interlocuteur, afin de promouvoir le tourisme caravanier et défendre leurs intérêts.
LE TOURISME RURAL
Le Maroc suit la tendance générale internationale et propose un tourisme authentique, hors des chemins battus. Il est souvent initié et soutenu par des associations de développement local, des agences de développement ou des ONG internationales. Le tourisme rural amène effectivement une activité économique sans grand investissement. Le ministère du tourisme marocain le considère comme un atout qui complète son offre de séjour balnéaire par des attractions fortes et originales. Le tourisme rural est aussi une solution pour augmenter considérablement le nombre de lits supplémentaires à proposer. Dans les zones balnéaires méditerranéennes et atlantiques, il permet de contribuer à une plus large diffusion des retombées économiques du tourisme au Maroc.1
CROISIERE AU MAROC
Le voyage en croisière au Maroc, c'est une moyen confortable et original de découvrir le pays, vous découvrirez en un seul voyage plusieurs destinations. Votre navire de croisière au Maroc vous transportera a travers les principaux ports du pays, tels que Saidia, Tanger, Agadir, Casablanca, El Jadida, Essaouira et autres. Découvrez aussi les croisières en Egypte
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